La brèche

Toutes les médecines sont dans tes racines.                   Les voici à nouveau au cœur de ta vie 

L'antidote de l'avidité est la sobriété. Plus nous cherchons à diriger les situations, à arranger les choses pour que l'existence devienne confortable, plus nous nous dirigeons à contre-sens. 

En appelant à l'abondance, nous nous avouons qu'il nous manque quelque chose. Et ce manque créé la souffrance, soit par ignorance, soit par volonté personnelle. 

La brèche est une invitation à faire sortir ce qui empoisonne, et à accueillir la médecine nous pénétrer.  Cette brèche est une incision dans notre système de valeurs et de croyances. Le sang alors se met à couler.  

Sans cette ouverture, il n'y a aucun moyen de faire l'expérience des médecines que nous pouvons développer. 

Tant que le mode d'emploi est consulté ou désiré, il ne peut y avoir de faire ou de mouvements. C'est comme voyager avec un livre à la main qui trace notre route et ne pas profiter des possibilités de rencontres. 

Finalement, on pourrait croire que le mode d'emploi se crée à mesure des expériences, mais même pas. 

On sait faire car ça ne s'est jamais produit. On se fige par désir de perfection. Ce désir nous empêche de risquer notre vie, notre réputation et ainsi d'évoluer.

On se fige car on souhaite reproduire ce qui nous a déjà satisfait. 

Sans le mouvement et la fluidité, on reste effectivement bloqué dans des idées ou un entre-deux destiné à l'effondrement. 

Pourquoi encore se lancer dans des systèmes d'apprentissage alors que tout enseignement se réalise avec la pratique. 

On peut vouloir aider les autres, c'est un sentiment noble. Mais avant toute chose il existe la loi de la gravité. Sans le sol, la structure et la pureté de l'espace, il est possible que tout cela ne soit après tout qu'une histoire de volonté personnelle.

La brèche, c'est L'antidote du mode d'emploi, qui lui, va venir confirmer que notre comportement et notre façon de penser sont correctes. 

Tant que l'on cherche à obtenir quelque chose, on demeure effectivement coincé dans cette bulle qui rebondit un coup par ci, un autre par là. 

                   Aussi, souhaitons nous bon voyage